Jusqu’au 15 février 2009, le salon des artistes scéens met à l’honneur un artiste de renommée internationale, Jean Soyer, peintre de la musique. Venez découvrir son univers fougueux, musical et flamboyant.
Mariage vital d’oppositions radieuses, la lumière des oeuvres de Jean Soyer donne vie à une géométrie des origines. Face aux oeuvres de Jean Soyer, le spectateur est propulsé au coeur du processus créatif. L’abstraction devient énergique et la vision intérieure se traduit en gestes prolixes, la pâte s’étale avec vigueur. Les ombres, les déliés prennent une ampleur fulgurante. Les couleurs sont chargées d’une émotion cristalline, on s’attarde devant un carmin flamboyant, des superpositions limpides de mauve, de rouge et de bleu outremer comme si la réalité se composait de feuilles qu’on pouvait tourner une à une.
Pour Jean Soyer, l’art est une recherche d’harmonie, une quête de l’énergie contenue dans le secret des choses, il cherche à traduire le ressenti authentique puisé dans l’expérience de la vie. Dans ses toiles tout est splendeur, fougue et recueillement, force et douceur, ombre et lumière. Lignes de force et centres d’énergie, couleurs flamboyantes qui semblent se mouvoir à différents niveaux : la lumière et ses contrastes dramatiques donnent une présence d’une intensité presque archaïque aux oeuvres de Jean Soyer.
Ce peintre français, qui a exposé à l’aéroport de Paris Orly, au Parlement européen à Strasbourg et à Bruxelles, sur le toit de la Grande Arche de la Défense, nous invite à visualiser un monde intérieur d’une grande richesse manifeste. Le geste est fondamental, la pâte onctueuse ; la couleur vive s’oppose au noir ; le jaune, le rouge, le blanc ouvrent l’espace et semblent naître magiquement de l’acte pictural même. C’est une peinture qui insuffle la liberté, un art qui rend fougueusement la rencontre des volumes et l’élan du mouvement. La mouvancenoire se développe sur fond rouge, tourbillon impétueux accentué par une trace blanche.
Mais la signature de Jean Soyer est également garante d’une savante composition équilibrée et imposante. La peinture appliquée au couteau, le trait de pinceau intrépide et sûr, le mouvement se fait alors couleur et apparaît conquérant ou apaisé. La vision intérieure se traduit en gestes volubiles, la pâte s’étale sans lourdeur.
Jusqu’au 15 février 2009, tous les jours de 14h à 19h,
à la halle des Blagis, place des Ailantes.
Tél. : 01 47 02 49 60.